Nous sommes le 28 décembre.

Il reste trois jours.

Trois jours avant que l’année change, pendant que la ville, elle, continue d’avancer, comme elle l’a toujours fait.

J-3

Nice est reconnaissable. Dans ses rues, dans son rythme, dans sa manière d’être dirigée. Depuis longtemps, la ville a un visage, une voix, une façon d’assumer ce qu’elle est. Cette continuité a forgé des habitudes, mais aussi une relation particulière entre la ville et celui qui la conduit.

Christian Estrosi fait partie du paysage. On peut discuter ses choix, débattre de ses décisions, mais on ne peut nier une chose : il connaît la ville, et la ville le connaît.

J-2

Le 29 décembre, les discussions deviennent plus sincères. On parle de l’avenir, bien sûr, mais aussi de ce qui rassure. Dans un monde politique souvent instable, la constance a parfois quelque chose de précieux. Nice n’a pas avancé au hasard. Elle a suivi un cap, parfois critiqué, souvent affirmé.

À l’approche du mois de mars, beaucoup ne se demandent pas seulement qui pourrait prendre la suite, mais si l’on a réellement envie de tourner la page.

J-1

Le 30 décembre est un moment de réflexion. L’année touche à sa fin, et une autre période s’ouvre doucement. Les municipales approchent, sans bruit excessif, mais avec un poids réel. Ce sont toujours des élections particulières, presque personnelles.

Continuer avec un maire que l’on connaît, ce n’est pas refuser le changement. C’est parfois reconnaître un engagement, une présence, une constance dans la tempête.

Christian Estrosi n’est pas qu’un nom sur une affiche. Il est lié à une époque de la ville, à ses transformations, à ses choix assumés. Et pour certains, cela compte encore.

J-0 (en ligne de mire)

La nouvelle année arrive, et avec elle un temps où chacun fera son propre bilan. Sans excitation artificielle. Sans rejet systématique. Juste une question simple : a-t-on envie de poursuivre ce chemin-là ?

Il ne s’agit pas d’aveuglement. Il s’agit de confiance. Une confiance qui ne nie pas les imperfections, mais qui reconnaît l’expérience et la connaissance du terrain.

Il reste trois jours.

Trois jours pour regarder Nice avec honnêteté.

Trois jours pour se dire que, parfois, aimer sa ville, c’est aussi souhaiter qu’elle reste dirigée par quelqu’un qui la connaît profondément et qui, malgré les critiques, ne l’a jamais quittée.