Monsieur D., atteint de psoriasis sévère, partage un moment de convivialité malgré la maladie.
Monsieur D. souffre de psoriasis sévère accompagné de complications rhumatologiques. Cette maladie auto-immune affecte non seulement sa peau mais aussi ses articulations.
Chaque matin, je viens l'aider pour sa toilette et l'application de ses traitements locaux. Les lésions cutanées sont étendues et douloureuses, rendant les gestes quotidiens difficiles.
Malgré la maladie qui le fait souffrir, Monsieur D. garde un moral remarquable. Il me raconte toujours des anecdotes de sa jeunesse quand il travaillait dans la marine marchande.
"La vie m'a malmené, mais elle ne m'aura pas", dit-il souvent avec un sourire.
Aujourd'hui, après les soins, il m'invite à prendre un café. C'est un rituel qui s'est installé naturellement entre nous. Ces moments de partage dépassent largement le cadre strictement médical.
Nous parlons de tout et de rien : de ses voyages, de l'actualité, de ses inquiétudes aussi. Ces échanges font partie intégrante du soin, ils contribuent à son bien-être psychologique.
Sa maladie l'isole socialement car beaucoup de gens ont peur de la contagion, bien que le psoriasis ne soit pas contagieux. Notre relation thérapeutique comble en partie ce vide social.
Ces moments d'humanité dans notre pratique quotidienne donnent tout son sens à notre métier.
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